Un message du Nem

Un message du Nem 

Je suis Directeur, services d’information et de soutien, à la Fondation canadienne du foie. Je travaille pour la FCF depuis trois ans et demi.

J’ai eu la chance de travailler avec un public très varié. J’ai d’abord travaillé avec le grand public dans le cadre d’interventions en matière de santé et de bien-être. J’ai ensuite soutenu la santé des membres des Forces armées canadiennes, puis j’ai commencé à travailler avec des personnes à risque de maladie du foie.

En ce qui concerne les maladies du foie au Canada, il se passe quelque chose de choquant dans ce pays que je n’arrive pas à comprendre : bien que le nombre de personnes touchées par les maladies du foie n’ait jamais été aussi élevé, la santé du foie n’est pas au programme dans les écoles. Elle est tout simplement absente. À la FCF, nous avons lancé une campagne pour y remédier. Ajouterez-vous votre nom pour qu’une lettre réclamant ce changement soit envoyée directement à votre ministre de l’Éducation?

Un enseignement sur la santé du foie dans les programmes scolaires est un élément essentiel de la prévention des maladies du foie. Cela permettra de sauver des vies. La sensibilisation à la santé du foie peut aider les enfants à faire des choix plus éclairés en matière d’alimentation et de mode de vie, à améliorer les résultats des traitements et à réduire la prévalence des maladies chroniques du foie évitables, notamment la stéatose hépatique non alcoolique (NAFLD), l’hépatite virale et les maladies du foie liées à l’alcool.

En bref : plus les enfants en sauront aujourd’hui, plus ils auront de chances de grandir avec un foie en bonne santé.

Pour que l’éducation en matière de santé du foie soit efficace, elle doit aborder les dimensions physique, mentale, émotionnelle, sociale et spirituelle de la santé. Par conséquent, ces initiatives ou programmes devraient inclure des concepts tels que la promotion de la participation des familles, la cohérence entre le programme enseigné et la disponibilité des aliments à l’école, une approche globale à long terme dans les écoles, le renforcement des compétences des enseignants et un programme axé sur l’apprentissage mixte.

Parce que la santé du foie n’est pas au programme dans les écoles, trop de personnes apprennent à connaître leur foie lorsqu’il est trop tard.

La stéatose hépatique non alcoolique (NAFLD) est la maladie du foie la plus répandue au Canada, touchant plus de huit millions de personnes. J’ai parlé à un certain nombre de personnes qui ont reçu un diagnostic de NAFLD alors que la maladie avait déjà atteint son stade le plus grave, baptisé stéatohépatite non alcoolique (SHNA). À ce stade, une inflammation se produit dans le foie, ce qui peut entraîner d’autres complications pouvant aboutir à une cirrhose, une insuffisance hépatique terminale et une transplantation du foie. Si certaines de ces personnes avaient reçu un enseignement approprié sur la santé du foie à l’école, elles auraient mieux compris ce qu’était la NAFLD, ce qui signifie qu’elles auraient pu en parler plus tôt à leur professionnel de la santé et adopter le mode de vie nécessaire pour que leur foie puisse se rétablir et éviter une insuffisance hépatique.

Pour moi, c’est une évidence. Nous devons offrir un enseignement sur la santé du foie dans les écoles de ce pays. Toutes les données probantes suggèrent que l’établissement de partenariats efficaces entre le secteur de l’éducation et celui de la santé est la seule façon de progresser. Si vous ne l’avez pas encore fait, je vous invite à signer votre nom et envoyer automatiquement votre lettre à votre ministre de l’Éfducation.

Nem Maksimovic M. S.P., M Sc.
Directeur, services d’information et de soutien
Fondation canadienne du foie

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